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Amnesty International

Amnesty International

 Durant cette séance (22 octobre 2012), nous avons rencontré deux représentantes d’Amnesty International : Marie-Claire et Bernadette. Avant de nous parler de leur organisation, elles nous ont expliqué ce qu’était une ONG : une Organisation Non Gouvernementale, c’est-à-dire indépendante, qui n’est pas subventionnée par l’Etat, impartiale et qui prône la solidarité ; AI en est une. Elle se base sur des textes de lois internationaux comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) ou la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (1989).
 AI a été créée en 1961 par Peter Benenson. Celui-ci avait lu dans le journal que deux étudiants portugais avaient été emprisonnés injustement pour avoir célébré la liberté : ces prisonniers d’opinion illustraient bien la dictature régnant dans leur pays… AI est présente dans 72 pays et compte plus de 3 millions de sympathisants. Les membres sont répartis en 400 groupes à travers la France et le monde : celui de Marie-Claire et Bernadette se situe à Plaisir-Les Clayes.

 Nous avons regardé plusieurs clips présentant AI et invitant à la rejoindre, à l’occasion de ses 50 ans. Le premier nous montrait les combats de l’ONG contre la torture, la peine de mort, l’expulsion, pour les droits des femmes, l’avortement après un viol, … Le second se focalisait sur la peine de mort et le contrôle des armes : ce dernier a fait l’objet d’une pétition qui a récolté 1 million de signatures. En effet, c’est un sujet très important car, selon AJ !, supplément à La Chronique d’Amnesty International, « chaque jour, au moins 1500 personnes sont tuées lors de violences et conflits armés » (les rapports d’AI se basent sur les données de l’ONU).
 Après cela, nous avons discuté de divers sujets, notamment la CPI, ou Cour Pénale Internationale, née en 2002 et dont le rôle est d’ « engager des enquêtes et des poursuites pour des crimes très graves lorsque les autorités nationales ne peuvent ou ne veulent pas le faire » d’après La Chronique.

 Parmi les actions d’AI, on peut noter sa lutte pour l’accès aux soins médicaux pour les femmes dans des pays sous-développés comme la Sierra Leone ou le Burkina Faso, son action en faveur des habitants des bidonvilles (que les Etats n’aident pas) dont la dignité n’est pas respectée (un des slogans de l’ONG est d’ailleurs « Exigeons la dignité » !), la protection de la population civile dans des pays en guerre (AI n’est pas pacifiste, mais non-violente), et une très importante, son travail pour la libération de prisonniers politiques ou d’opinion emprisonnés injustement dans des pays souvent en guerre ou en dictature : « Ecrire pour sauver des vies », c’est ce que font bon nombre de membres d’AI. Sur des cartes postales, de façon anonyme, ils écrivent aux détenus, leur rappelant qu’on ne les oublie pas, les aidant à tenir… Par exemple, en 1999, en Russie, Igor Soutiagine est emprisonné injustement par Poutine. Grâce aux lettres et au soutien de Bernard Bugar, membre d’Amnesty, il est libéré en 2010. En un an, douze prisonniers en moyenne sont ainsi libérés.

 Amnesty International n’est pas seule à combattre les injustices : Serguey Babinets, 24 ans, avocat en Tchétchénie, lutte également car dans son pays, la guerre est finie mais la situation reste dangereuse, et nombreuses encore sont les lois contre la liberté d’expression et les droits de l’homme.

 Mais en France aussi, AI a du travail : elle doit lutter contre l’homophobie, les conditions de vie intolérables dans les prisons, etc.

 Amnesty International tient un rôle important dans le respect des droits humains tout autour de la Terre. Ses actions touchent plusieurs domaines où elles ont un plus ou moins fort impact, et ce sont des mouvements comme celui-ci qui renforcent la solidarité mondiale…

 Une phrase à retenir : « Une ONG évolue en fonction des problèmes auxquels elle doit faire face ».

 Une date à retenir : le 17 octobre, journée mondiale contre la misère.

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