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Le paysage avec le plus d’éléments figuratifs possible

LE PAYSAGE AVEC LE PLUS D’ÉLÉMENTS FIGURATIFS POSSIBLE

Sur un format raisin margé de 2cm, vous représenterez le paysage comportant le plus d’éléments figuratifs possible.

TECHNIQUE : crayon mine graphite H puis stylo(s) feutre noir
CONTRAINTES :
 vous développerez un paysage nourris de thèmes qui vous intéressent (préparation à la terminale)
 vous affirmerez au cours de ce travail une identité graphique personnelle (quel traitement du trait) que vous expliquerez à l’écrit au dos de votre travail
 vous ferez une recherche d’images référentes (clé usb) pour construire votre paysage
 vous réaliserez dans votre carnet de recherches des essais de stylisation dans le carnet de recherches (un éléments/3 graphismes différents) ainsi que des schémas de composition de votre paysage.


Objectifs et enjeux :
 que les élèves de première s’approprient le graphisme et trouvent leur trait
 qu’ils relèvent le défi de la saturation et qu’ils observent les conséquences plastiques et esthétiques tout particulièrement sur la représentation de l’espace (le motif figuratif saturé contribue-t’il à la profondeur ou ramène-t’il à la planéité ?)
 que la saturation casse leurs schémas de composition habituels de l’espace (échelles, succession des plans...) à mi-chemin entre composition plastique et organisation plastique
 qu’ils construisent un ensemble de thèmes et de référents personnels en préparation à la terminale
 qu’ils apprennent à figurer ce qu’ils n’avaient jamais figuré
 qu’ils repèrent quelles sont leurs limites en termes figuratifs (de l’endurance en arts ?) face à une incitation qui est un défi à relever.


Barème de l’évaluation des carnets :

 /3 maîtrise graphique : la maîtrise c’est la correspondance entre l’intention et la réalisation : quand on veut un trait droit, le trait est droit, courbe, c’est courbe, régulier c’est régulier, etc…
 /4 construire une identité graphique : en variant les possibilités du trait (forme, étendue, épaisseur, rythme, …) et en les combinant construire un ensemble graphique reconnaissable
 /4 invention graphique : sur le même motif, inventer des graphismes distincts
 /3 capacité à schématiser (dessin rapide) un espace complet – qui fasse image
 /2 recherches de référents nombreux et divers qui vont construire un univers personnel
 /4 TRAVAIL, INVESTISSEMENT


Barème de l’évaluation des réalisations graphiques :

 /3 Richesse et diversité des éléments figuratifs
 /7 Construire un espace par la saturation, capacité à faire se succéder les éléments figuratifs dans l’espace de la feuille pour créer un espace figuré
 /3 Capacité à développer un graphisme cohérent, personnel et reconnaissable
 /3 Capacité à décrire son graphisme
 /4 TRAVAIL/INVESTISSEMENT


RÉALISATIONS DES ÉLÈVES :

Aubague A. fev 2020
Barbot L. fev 2020
Boyer J. fev 2020
Dave E. fev 2020
Desalos L. fev 2020
Falbo V. fev 2020
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fev 2020
Jan L. fev 2020
Kirch L. fev 2020
Lacheny L. fev 2020
Legatelois J. fev 2020
Lesturgeon M. fev 2020
Méchin L. fev 2020
Million L. fev 2020
Mulliez Z. fev 2020
Picard J. fev 2020
Pottier A. fev 2020
Ramos O. fev 2020
Réveillon M. fev 2020
Sauban A. fev 2020
Ternisien A. fev 2020

RÉFÉRENCES ARTISTIQUES :

UCCELLO Paolo (1397-1475), La bataille de San Romano, la contre attaque décisive, vers 1456, détrempe sur bois, 317x182cm, Louvre
LEONARD DE VINCI, L’adoration des Mages, 1481, détrempe, huile et blanc de plomb sur bois, 243x246 cm, Florence, musée des Offices
BOSCH Jérôme (1450-1516) Le Jardin des Délices, entre 1494 et 1505, h/bois, 220x386cm, musée du Prado
ALTDORFER Albrecht, La bataille d’Alexandre, 1529
BRUEGHEL L’Ancien Pieter (1526-1569), La chute des Anges rebelles, 1562, huile sur bois, 117x162cm, Bruxelles
RUBENS Pierre Paul (1577-1640), La chute des damnés, vers 1621, huile sur bois, 288x255cm, Alte Pinakothek
POUSSIN Nicolas (1594-1665), Paysage idéal, vers 1650, huile sur toile, 120x187cm, musée du Prado
BOEL Pieter (1622-1674), Alégorie des vanités du monde, 1663, huile sur toile, 207.5X260cm, musée des Beaux arts de Lille
MIGNON Abraham (1640-1679), Nature morte, après 1672, huile sur toile, 99x84cm, Louvre
PIRANÈSE Giovanni Battista (1720-1778), La Via Appia, 1756, gravure
PIRANÈSE Giovanni Battista (1720-1778), L’Arche gothique, 1761, gravure tirée de la série des Prisons d’inventions
KLIMT Gustav (1862-1918), Forêt de Bouleaux (1902), huile sur toile, 100x100cm, Berlin
RIOPELLE Jean-Paul, (1923-2002), Points de rencontres- quintette, 1963, polyptique
KUSAMA Yayoi (née en 1929), Phalli’s Field, 1965
KUSAMA Yayoi (née en 1929), Infinity mirror Room (filled With the Brilance of Life), 2011, miroirs, métal, plexiglass, lampes électriques, bois, placoplâtre, plastique, eau, 300x617.5x645.5cm, collection de l’artiste
DRUILLET Philippe (né en 1944), Loane Sloane, 1972, encre de chine et gouache sur papier, 95.5x71.5cm
GORMLEY Antony (né en 1950), Field, version de 1989 et de 1991
HARING Keith (1958-1990), Le mariage du ciel et de l’enfer, 1984, acrylique sur bâche, 700x1100cm, collection Keith Haring Foudation
HARING Keith (1958-1990), le Pop shop, 1986
HARING Keith (1958-1990) photographié par Annie Leibovitz, 1986

Et pour vous reposer les yeux de toute cette quantité, voir un jour la peinture de Geneviève Asse :

ASSE Geneviève (née en 1923), Tracé de lumière, 1976, 54x75cm

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