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LAURIANE PERRUCHET et CHARLOTTE RAMBAUD, pour le sujet "Impressions sur le monde contemporain", novembre 2010

Perruchet Lauriane, nov 2010

Pour ce sujet sur notre vision du monde, j’ai décidé d’utiliser différents thèmes et je n’ai pas cherché à plaire ou à choquer car je pense que ce procédé est très utilisé. J’ai donc décidé d’établir une sorte de réflexion sur ce photomontage de peinture.

Tout d’abord pour ressentir l’effet d’immensité que m’inspire le monde j’ai utilisé la technique de succession des plans avec les éléments plus imposants au premier plan, au second plan des éléments moins imposants et à ressenti plus lointain, et enfin au troisième plan j’ai choisie de faire ressortir le ciel que j’expliquerais plus en détails ensuite.
J’ai donc donné à ce photomontage de la profondeur qui pour moi donne une impression de réalisme grâce à l’espace.

En ce qui concerne les différentes techniques utilisées, j’ai très peu utilisé le lavis car je pense que l’Homme, malgré certaines vérités cachées, est confronté en face de choses que nous préférons ignorer ou tout simplement nous l’expliquer de manière à ce qu’elles nous conviennent. J’ai donc choisie de très peu l’employer. J’ai également superposé les éléments photographiques pour donner l’impression de profondeur mais également d’oppression que l’on peut ressentir parfois face à cette immensité.
J’ai ponctué les plans que j’avais crée en ajoutant de plus ou moins imposantes photographies pour traduire une cassure qui reflète la réalité : le monde n’est pas plat, au contraire il est vivant !
Ensuite, j’ai choisie pour ce photomontage de produire une continuité des éléments grâce à la peinture ou d’autres photographies, pour moi, le monde et ce qui le compose n’ont pas qu’une direction qui va d’un point à un autre point bien définit, le monde est une infinité de directions.
J’ai utilisé la superposition peinture-photographies pour montrer que certaines choses nous sont cachées par d’autres vérités qui nous « choquent » davantage et nous oublions alors ce à quoi nous nous intéressions auparavant.

J’ai aussi choisie de donner certaines formes à des parties du dessin grâce à une masse de photographies ou grâce à la peinture pour démontrer que le monde, très vaste, n’est pas qu’une seule entité en lui-même et qu’il est détenteur de beaucoup d’éléments différents qui ont leurs propres propriétés.

J’ai également déchiré certaines images pour suggérer les déchirures de certains thèmes ou leur dureté. Les formes cassantes comme le triangle, le rectangle… ou alors découpé certains limites aux ciseaux pour montrer le gouffre que peut représenter des vérités que nous ne voulons pas voir. Des éléments de formes arrondies : ovales, cercles … pour accentuer une fluidité aussi. Des éléments coupés aux contours pour les isoler ou donner une impression de "détaché" aux thèmes entourant.

D’autres techniques sont présentes mais je vais passer à la peinture et aux techniques utilisées.
L’estompage avec un mouchoir utilisé dans le ciel pour donner de la matière et changer des techniques de pinceaux. Pour le haut du ciel, j’ai aussi utilisé une grosse et petite brosse pour les touches et les traces de brosse qui donne plus de profondeur et évite la planéité. Des dégradés de couleurs pour la fluidité mais aussi montrer que tout n’est pas parfait et donner vie à l’œuvre.
Le lavis pour mettre en valeur et cacher certains éléments plutôt que d’autre.
La mise en forme d’éléments grâce à la peinture comme, par exemple, au second plan à gauche, cette fumée dont j’ai travaillé la couleur. Cette fumée s’échappe pour être aspirée par cette bouche imposante, cette scène donne vie à l’œuvre par l’action représentée.

Des ajouts d’éléments de peinture comme cette ligne qui se divise et part au loin, elle offre de la vivacité à l’œuvre.

Je vais maintenant expliquer ma vision du monde plus précisément pour établir un rappel.
Pour moi, le monde est immense et vaste. Il n’est pas une seule entité à lui-même et est composé de très nombreux éléments qu’une seule œuvre comme la mienne ne peut en tous points définir.

On pense tous que notre monde est dirigé par la politique mais j’ai voulu démontrer le contraire car, oui, la politique nous dirige mais à côté de celle-ci et malgré le fait que nous pensions bien souvent le contraire, nous sommes libres. Mais je suis aussi consciente que cette politique censure, ce qui nous fait penser alors que nous sommes en dictature. La politique est un très grand débat que j’ai donc censuré moi-même dans mon photomontage au vue de sa complexité.

Ensuite, au premier plan à gauche, j’ai établie grâce à des photographies une pyramide qui est cachée puisque notre monde malgré les apparences essaie, pour moi, de s’en sortir. Mais nous n’arrivons pas à reconnaître nos fautes ce qui est à mes yeux la base pour nous permettre d’avancer. Cette pyramide démontre donc que nous essayons d’améliorer ce monde que nous avons façonné mais nous n’avançons pas à cause de notre orgueil et du système dans lequel nous vivons aujourd’hui.

La population représentée à droite est une population aisée, si j’ai choisie de la représenter en retrait c’est parce que, malgré tous les journaux people et autres, ces personnes sont à une certaine distance de nous. J’ai donc introduis plusieurs autres types de populations malgré qu’il ait fallu pousser plus loin cette étude.

Ensuite j’ai mis en valeur l’idée de pollution à gauche au premier plan et au second plan également car aujourd’hui c’est un des grands thèmes abordés : « le réchauffement climatique », que nous avons crée nous même et qui aujourd’hui nous menace, nous mais aussi notre précieuse Terre. Cette fumée qui s’échappe et est avalée par cette imposante bouche montre que nous n’arrivons pas à maitriser ce phénomène que nous avons engendré.

J’ai introduis la ville au second plan car la ville est devenue le centre d’attention, les emplois sont plus présents dans ce secteur et aujourd’hui la population jeune est attiré par cette vie grouillante.

Au troisième plan, le ciel qui est doux au début, clair et qui devient ensuite plus sombre, orageux est présent car nous dressons un mur devant nous pour ne pas voir ce qui nous gêne comme le lavis que j’ai utilisé pour montrer que nous nous cachons certaines vérités ou que nous ne voyons même pas.

Et enfin, j’ai ajouté cette ligne qui se divise en plusieurs pour montrer que, pour chacun d’entre nous, différents chemins s’offrent à nous et qu’il faut choisir le bon si nous ne voulons pas continuer à détruire ce monde, et par la même occasion, nous détruire.

Perruchet Lauriane


Rambaud Charlotte, nov 2010


Mon travail est le reflet d’une société qui n’est pas organisée.
Il comporte des aspects positifs comme des aspects négatifs. Des opinions ploitiques s’y rencontrent (avec la photographie de Barack Obama au milei ou celle de Nicolas Sarkozy).
Il comporte aussi une certaine vision sur le monde du show business (l’on peut reconnaitre ainsi Madonna, Eva Longoria, ou encore Johnny Deep).
Un des photographie nous montre Eva Longoria discutant lors d’une manifestation. Alors qu’elle n’est pas concernée !
Cela démontre que certaines personnes prennent partie pour de sujets dont ils n’ont pas forcément connaissance.

On peut apercevoir aussi des images d’évènements catastrophiques qui montre les aspects négatif de notre univers. Le collage de l’ours versant une larme est un dessin de presse qui commente les attentats du métro à Moscou.

Il y a un lien entre la signification du sujet et la signification du vocabulaire graphique utilisé. Les hachures accentue le désordre, de même pour les lignes obliques et les petits points.

La couleur est plus éclatante avec des verts pommes ou des roses vifs.

J’ai essayé de contraster les élèments avec une opposition entre photographie et couleurs.
En masquant les aspects négatifs avec des couleurs claires, j’agis comme le fait la société de nos jours en nous cachant la vérité.

Le mot "Wonderland" (en bas à gauche)a une signification ironique car il signifie "monde magnifique"alors que c’est, pour moi, la définition contraire de notre monde.

Rambaud Charlotte

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