Nous avons voulu ainsi répondre aux demandes des élèves, soucieux de mieux s’orienter en classe de terminale.

Que et comment partager sur une fonction ou sur une discipline lorsque vous êtes un professionnel ou un enseignant, face à un public non averti ? Comment êtes sûr que les élèves vont choisir l’option ressources humaines et communication alors qu’ils n’ont jamais abordé cette matière ?

Cette absence de visibilité explique que la filière ressources humaines reste la moins demandée au lycée Jean Monnet. Tel est le cœur de l’enjeu d’une co-intervention : il s’agit de proposer des ressources utiles permettant d’informer les élèves sur les attentes en entreprise. Le travail d’information à l’orientation doit être mené dès que possible afin de s’assurer que la grande majorité des élèves est à même de comprendre et d’intégrer la filière ressources humaines à la rentrée 2022.

Quelques points à retenir de notre intervention
L’objectif de notre co-intervention était de déconstruire une vision rétrécie de la fonction ressources humaines. Nous avons donc privilégié le questionnement afin de libérer la parole des élèves. Selon nos élèves, cette fonction rime avec administratif, recrutement, bureau, métier pour une femme…
Durant toute l’intervention, cela a été l’occasion d’échanges de point de vue et nous avons pu ainsi aider les élèves à dépasser leurs représentations concernant les métiers RH.
Cependant, malgré notre présentation, nous avons vite été confrontées à un écueil : le choix de l’orientation se fait surtout sous l’influence de la personnalité de l’enseignant. Par conséquent, la sécurité affective influence directement le choix de l’orientation.
Un élève a répondu qu’il souhaite s’orienter en mercatique car « il aime bien le professeur ». Nous lui avons donc demander de nous expliquer les attentes de cette filière, l’élève en question, n’a pas réussi à nous répondre.
Il faut donc être vigilants et faire preuve de pédagogie sur la question de l’orientation car les élèves ne peuvent pas choisir une filière uniquement sur des critères affectifs pour que l’orientation en ressources humaines se fasse de plein gré et ne soit pas uniquement dictée par l’influence de l’enseignant.

Encore un grand merci à Mme Bekkouch d’avoir rendu possible ce partage d’expériences et de pratiques. Nous souhaitons pérenniser l’action qui va permettre une meilleure reconnaissance de la filière ressources humaines au sein du lycée Jean Monnet.