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LEA BIZOUARN, MANON DUVAL, MADELINE VANHALST pour le sujet "Ressentir et entrer dans l’image", avril 2011


"Dans mon travail, j’ai voulu refléter le contraste entre la pauvreté et la richesse de ce monde. Aujourd’hui les pays en développement essayent de copier le mode de vie des pays riches.
Il grimpent vers la richesse.
C’est pour mettre cette idée en image que je me suis intégrée dans l’image de cette façon, d’une manière répétitive.
Je fais partie du monde développé je pense, mais la société de consommation ne me plait pas. Et c’est pour cela que je me suis représentée dans la partie représentant les pays en voie de développement et ce dans une tenue simple.
J’ai voulu les représenter alors que je ne devrais pas faire partie de leur monde.
Ces derniers grimpent, aussi nombreux qu’ils sont, vers le monde d’en haut ; et c’est pourquoi mon image est en plusieurs « exemplaires » sur l’image.

Le monde en développement a été rendu flou car, malgré sa volonté de développement, il reste dans le flou et l’ombre des pays du Nord dont la partie supérieure de l’image a été éclairée pour accentuer cette idée.
La ligne de séparation et de communication a été accentuée en rouge cinabre pour marquer la forte différence.
J’ai recadré mon travail sur la partie la plus intéressante, celle qui montrait le mieux ce que je voulais dire.
J’espère qu’avec ces retouches, le spectateur est ainsi capable de mieux comprendre mon travail.
"

Léa Bizouarn


Manon Duval, avril 2011

"Pour ce sujet, j’ai choisi de prendre une photo de moi, repliée sur moi-même, recrachant de la fumée pour montrer plusieurs choses. Tout d’abord, j’ai voulu montrer mon impression sur la place que prend un humain, une personne sur terre. En effet, il ne prend pas une place importante aux yeux du monde, il ne peux rien faire face à lui. C’est pourquoi j’ai choisi de prendre place dans un coin du photomontage, me tenant les genoux.
J’ai également voulu une photographie avec de la fumée puisque mon photomontage fait ressortir l’idée de pollution (fumée, nuages brossés à la peinture). Comme cela, ma fumée personnelle rejoint la pollution générale, les éléments s’enchainent, se confondent.
Le coin dans lequel je suis placé est plutôt la partie représentative d’une tension, du conflit (couleur rouge rappelant, passion, violence et sang)). Cela montre qu’aujourd’hui encore l’humain se bat pour une vie telle qu’il la souhaite. Il y a un léger calque pour, comme je l’ai dit auparavant ; montrer et la petite place de l’humain, et laisser transparaître la guerre, la lutte. (sa transparence face au reste).
"

Manon Duval


Madeline Vanhalst, avril 2011

" Pour ce travail, j’ai voulu mettre en rapport mon photomontage représentant ma vision du monde avec l’image que j’allais donner de moi. Je n’ai pas forcement voulu que ce rapport soit visuel mais qu’il ait une signification morale.
Tout d’abord, je me suis mise en scène des larmes coulant sur mes joues pour souligner le malheur des personnes et en particulier celui des enfants représentés ici sur les photographies. Ces larmes soulignent surtout le fait que tout ce qu’il se passe dans le monde, toutes ces guerres, ces famines, ces catastrophes me touchent et ont un impact sur ma façon de concevoir les choses et le monde.
De plus, les traces brunes sur mon visage dénoncent la pauvreté, le manque d’hygiène et de moyens dans lesquels vivent une grande partie des personnes visibles sur ce photomontage.
Je suis placée sur le côté droit de mon collage et on ne peut apercevoir qu’une moitié de visage car j’ai voulu souligner que si je regarde tout ce qu’il peut se passer je ne peux agir. Je suis plus ou moins effacée et floue ; par cet effet, j’ai souhaité dire et montrer que je me sens « fantôme » sur la Terre et que du « haut » de mon jeune âge je ne peux, encore une fois, pas intervenir.
"

Madeline Vanhalst


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