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SAMIA WAHBI, pour le sujet "Empreinte", mai 2011

Samia Wahbi, mai 2011

Ce travail succède à celui sur « Haut et Bas Culturel » où j’utilisais déjà l’idée de justaucorps (celui du gymnaste) qui peut être considéré comme un uniforme, dans le sens où il est le reflet d’une norme, il encadre une certaine condition, situation.

On peut donc se demander dans quelle mesure le vêtement pourrait être une marque, une empreinte en quelque sorte de la personnalité de la personne ou de la situation dans laquelle elle est plongée.
En effet, il change en fonction de nos sentiments, de nos humeurs ou encore des occasions. Il deviendrait alors un moyen d’extérioriser ses sentiments et sa personnalité (voir aussi mon travail sur le féminin). En ce sens, le vêtement peut être considéré comme une marque du réel, comme reflet de la personne.

J’ai alors décidé de travailler sur les notions de plein et de vide (Lucio Fontana), en laissant apparaitre la peau sous le vêtement, en y découpant directement des formes représentant un crâne et ainsi montrer que le vêtement pourrait être un moyen d’entrer dans l’intimité de la personne, de voir ce qu’elle est ou ce qu’elle ressent réellement. Ici, les couleurs sont désaturées et ternes, et la pose choisie va dans le sens de ce qui est représenté sur le t-shirt, et ainsi de ce que le spectateur doit ressentir.

A travers le vêtement, on peut comprendre tout de suite la personnalité ou l’humeur de la personne qui le porte, ce qui peut créer automatiquement une proximité ou une distance avec le spectateur. La couleur du vêtement, le blanc, peut selon moi se teinter de toutes les couleurs ; il est donc le meilleur moyen d’y créer une empreinte, et le tissu est un matériau facilement modulable.

Ici, de par la luminosité et les vides, le vêtement qui moule et cache le corps devient une véritable empreinte, une cicatrice laissée par le réel.

Samia Wahbi, TES

Samia Whabi, mai 2011

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