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Visite du centre de tri de Plaisir

Le vendredi 27 mai 2011, un groupe d’élèves de secondes, dans le cadre de l’enseignement d’exploration en SES, a visité un centre de tri situé sur la commune de Plaisir.

1. Quelles communes ? Quels déchets ?

 Le centre de tri récupère et trie les déchets de nombreuses communes : de Plaisir à Houdan en passant par Beynes mais aussi Orgerus et Montfort soit environ 140 communes.

 Avant, les déchets papiers étaient triés à part mais plus maintenant, pour des raisons financières. Dans certaines communes, on peut mettre le papier avec le recyclage. Le verre, lui, est toujours trié à part.

 Le tri représente environ 100 € par an par personne.

Roman, Benjamin, Flavien

2.Les matériaux triés et recyclés (ou non)

 Matériaux triés et recyclés

Aluminium/Acier : canettes, barres en acier => aluminium et acier.

Plastiques : plastiques transparents, colorés et opaques => rembourrage de couettes et oreillers, tapis de sol de voiture.

Papiers : journaux, prospectus, revues => papier recyclé (journaux gratuits).

Verres : bouteilles transparentes et colorées => recyclable à l’infinie

 Matériaux non recyclés :

Ordures ménagères : matières organiques…

Plastiques fins : pots de yaourts, barquettes.

Refus : objets dangereux (seringues), objets coupants, liquides toxiques.

Mathieu, Édouard et Thomas

3. L’incinérateur.

Les rejets de la cheminée de l’incinérateur sont constitués d’eau et de quelques polluants. Mais de nombreux polluants sont filtrés et traités pour pouvoir être détruits par la suite. La fumée est donc essentiellement de la vapeur d’eau.
En dehors du traitement des fumées, il y a, avant, une récupération de mâchefers et de cendres, réutilisés dans des matériaux de construction (routes, béton).

Valentin, Matthieu, Mickaël

4. Les normes.

Le centre de tri du SIDOMPE respecte des règles qui concernent la technique et l’environnement. Ces règles sont imposées par l’Europe et le centre fait mieux que le minimum obligatoire.

Julien

5. Production et utilisation d’énergie.

 La production d’énergie provient des déchets ne pouvant pas être triés. Ceux-ci sont brûlés dans un incinérateur, ce qui permet de produire :
 du chauffage (pour 4 500 logements situés à proximité du centre de tri) ;
 de l’électricité grâce à la vapeur d’eau qui active une turbine, elle-même reliée à un alternateur : 40 000 W produits dont 18 000 pour l’autoconsommation et 22 000 revendus à EDF.

 Le principe de cette production d’énergie repose sur la chaleur dégagée par l’incinérateur qui sert à produire de la vapeur d’eau et à chauffer de l’eau.
Cette production engendre un revenu pour l’entreprise en plus de l’auto-consommation qu’elle permet.

Macéo et Tristan

6. Employés : salaire et conditions de travail.

Malgré un travail répétitif, fatiguant et difficile, le salaire d’un employé de la SIDOMPE dépasse à peine le SMIC (1 100 € net). Les employés travaillent 7 heures par jour et 5 jours par semaine, ce qui revient à une semaine de 35 heures. Une grande majorité de ces employés sont atteints de maladies d’usures musculaires et osseuses. Or, malgré tous ces inconvénients, ils bénéficient d’une retraite à 60 ans, ce qui est injuste (de notre point de vue) car le métier étant pénible, ils devraient partir à la retraite à 57 ans et toucher des primes un peu plus conséquentes qu’actuellement. De plus, leur salaire net devrait augmenter.

Pour ce qui est des conditions de travail, elles nous semblent mauvaises :
 les employés sont tout le temps debout ;
 le bruit des machines est désagréable ;
 l’odeur est gênante ;
 la poussière est partout et pourrait entraîner des problèmes respiratoires.
Ceci nous amène à dire que les masques ainsi que les casques ne sont pas obligatoires mais devraient l’être.

Finalement, malgré les problèmes physiques que rencontre le personnel de tri, ce travail est bénéfique pour la protection de notre environnement. Et, certains employés sont issus de Pôle Emploi ce qui leur permet une réinsertion dans le monde du travail et dans la société.

Loïc et Marvin.

7. Intervention des machines et des hommes

 Les machines.
Dans un environnement poussiéreux et quelque peu ingrat, la machine œuvre, infatigable, constante dans sa tache fastidieuse. Elle évite ainsi à l’homme un travail de précision, trop difficile et trop long. La machine offre ainsi un formidable gain de temps.
Lors de la visite nous avons pu découvrir d’ingénieuses machines :
 le Trommel, tambour percé d’orifices de différentes tailles qui permet de trier les déchets suivant leur grandeur ;
 l’overband qui attire tous les éléments en acier à l’aide d’un aimant ;
 des machines de tri optique qui classent les plastiques en fonction de leur couleur.

Ainsi l’homme crée des machines capables d’effectuer des gestes simples à l’infini, en remplaçant la réflexion humaine par une série d’instructions.

 L’homme mécanisé.
Malgré tous les progrès effectués en matière de mécanisation, la machine reste imparfaite et ne peut fonctionner sans l’homme qui lui donne vie et contrôle son travail. Au centre de tri, une partie du personnel est chargé de vérifier et de rectifier l’action des machines. Ces hommes et ces femmes passent 7 heures par jour, debouts devant leur tapis roulant. Leur travail se résume à retirer de la ligne de tri les déchets qui n’y ont pas leur place selon des instructions très précises et de manière extrêmement répétitive. Ainsi, à l’instar, de Charlot dans les temps modernes (C. Chaplin), leur tache ne serait-elle pas devenue aussi mécanique que celle des machines ?

Lauriane et Nadège.

8. Nos impressions et ce que nous avons appris.

 Points positifs : Nous avons appris :
 à mieux trier les déchets ;
 que certains déchets n’étaient pas recyclables, surtout certains plastiques (barquettes, films plastiques, pots de yaourts…) ;
 comment les déchets étaient triés ;
 comment ils étaient incinérés ;

 Points négatifs : l’odeur, le bruit et la poussière.

 Impressions : Nous n’aimerions pas faire le même métier. C’est un peu comme travailler à la chaîne, cela doit être épuisant.

Céline et Frantz

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